Vous envisagez de partir en camping sans embarquer de chaise ? Après tout, cela fait un objet de moins à porter, non ? C’est exactement la réflexion que beaucoup de campeurs se font avant leur premier départ.

Mais que se passe-t-il vraiment lorsqu’on campe une semaine sans chaise pliante de camping ? Est-ce supportable ? Pratique ? Ou tout simplement un faux bon plan ? Voici le récit d’un test grandeur nature… et quelques enseignements essentiels à retenir.

Pourquoi certains choisissent de partir sans chaise pliante de camping ?

Avant même d’entrer dans le vif du sujet, il faut comprendre ce choix. Ne pas prendre de chaise pliante de camping peut paraître étonnant, mais plusieurs raisons reviennent souvent :

  • Le poids total du sac à alléger pour les randonneurs

  • Un souci de place dans le coffre ou les sacoches

  • L’idée que l’on peut “toujours s’asseoir quelque part”

  • La volonté de revenir à un camping plus minimaliste

Ces arguments semblent logiques. Mais ils tiennent… jusqu’à ce que vous vous retrouviez, pour la cinquième fois de la journée, assis dans l’herbe mouillée, à guetter les fourmis en espérant qu’aucune ne remonte votre pantalon.

Jour 1 à 2 : tout va bien… ou presque

Au début, c’est presque grisant. On pose la tente, on déballe son matos, et on s’assoit directement sur le sol, sur un tapis de sol ou un plaid. Ça fait presque roots, nature, instinctif.

Mais très vite, on découvre :

  • que manger sans dossier vous fait pencher en avant

  • que les genoux pliés trop longtemps, ce n’est pas si confortable

  • que le sol, même sec, absorbe plus d’énergie que vous ne l’auriez cru

Certes, on s’adapte. Mais on sent déjà que le manque d’assise structurée va vite peser.

Jour 3 à 4 : les premiers vrais signes de fatigue

Le camping, ce n’est pas que la nuit. Vous passez aussi de longues heures à lire, à discuter, à cuisiner… et dans ces moments-là, ne pas pouvoir vous asseoir correctement devient un vrai problème.

Ce que vous remarquez :

  • Tensions dans le bas du dos

  • Difficulté à trouver une position stable

  • Moins de motivation à vous poser (vous restez debout ou couché)

Et si vous campez en groupe, vous commencez à envier ceux qui ont une vraie chaise. Même une simple chaise pliante de camping basique semble soudain luxueuse.

Jour 5 à 6 : le système D prend le dessus

Pas question de passer une semaine à se plaindre. Vous commencez donc à improviser. Vous utilisez :

  • Des troncs ou rochers plats (rarement à la bonne hauteur)

  • Le sac à dos comme assise

  • Un tapis mousse roulé en coussin

Ces solutions d’appoint dépannent… mais elles ne remplacent pas le confort et la stabilité d’une vraie chaise. S’asseoir devient un acte stratégique. On cherche l’endroit idéal, la bonne position, on cale son dos… et rien ne tient très longtemps.

Jour 7 : la révélation (et le retour à la réalité)

À ce stade, vous êtes partagé. D’un côté, vous êtes fier : vous avez tenu une semaine sans chaise pliante de camping. De l’autre, vous savez une chose avec certitude : vous ne repartirez plus jamais sans.

Le constat est simple :

  • Vous avez perdu en confort… et en qualité de repos

  • Vous avez passé plus de temps à trouver comment vous asseoir qu’à profiter

  • Votre dos, vos jambes et même votre humeur en ont pris un coup

Finalement, la chaise pliante, ce n’est pas juste un objet de confort. C’est un élément clé du bien-être en plein air.

Ce qu’on apprend après une semaine sans chaise

Voici les principales leçons de cette expérience :

1. Le sol n’est pas votre ami
Même sec, il est inégal, inconfortable, et souvent froid. Vous vous relevez raide et fatigué.

2. Les solutions improvisées ne suffisent pas
Sacs, pierres ou troncs ne remplacent pas une assise stable, ni le soutien d’un dossier.

3. Le confort influence votre humeur
Un campeur bien assis est un campeur plus détendu, plus sociable, plus reposé.

4. Une chaise n’est pas si encombrante qu’on le croit
Certains modèles ultra-compacts tiennent dans la paume de la main. Et ils changent tout.

Et si vous partez à deux, ou plus ? 👥

L’absence de chaise ne touche pas uniquement votre confort personnel. Si vous campez à deux ou en groupe, l’ambiance générale s’en trouve affectée. Sans assise confortable, les moments de convivialité s’écourtent. On mange vite, on discute debout, puis chacun retourne dans sa tente. Or, le camping, ce sont aussi ces longues soirées à échanger autour du feu.

Avoir une chaise pliante de camping, c’est aussi favoriser les liens sociaux. C’est créer un espace où l’on s’attarde, où l’on partage. Quand chacun a son siège, on reste, on écoute, on profite. Et ça, ça n’a pas de prix.

Si vous vous demandez comment transporter facilement sa chaise pliante de camping, n'hésitez pas à faire un tour sur notre article dédié à la question. 

Le bon réflexe : anticiper intelligemment

Si vous hésitez encore à emporter une chaise, posez-vous une question simple : “Combien de fois vais-je vouloir m’asseoir dans une journée ?” Si la réponse dépasse deux, alors vous savez déjà quoi faire.

Aujourd’hui, il existe des modèles ultra-compacts, pensés pour tous les styles de campeurs. Le bon modèle n’alourdira pas votre sac, mais il changera votre expérience.

Conclusion

Camper sans chaise pliante de camping, c’est possible. Mais c’est aussi se priver inutilement d’un élément de confort essentiel, qui ne prend pas tant de place et qui améliore considérablement votre expérience.

Alors oui, vous pouvez partir sans… mais vous ne le referiez probablement pas deux fois. Parfois, il suffit d’un bon siège pour faire toute la différence entre subir la nature et en profiter pleinement.

Vous ne savez pas quel modèle choisir ? Commencez par lire tout savoir sur les chaises pliantes de camping pour faire un choix éclairé.

FAQ

Camper sans chaise est-il dangereux ?
Non, mais cela peut entraîner des douleurs lombaires ou des tensions si vous restez longtemps au sol.

Peut-on s’en passer pour un week-end ?
Oui, mais cela reste moins confortable, surtout si vous campez plusieurs nuits d'affilée.

Existe-t-il des alternatives ultra-légères ?
Oui, certaines chaises pliantes pèsent moins de 800 g et sont très compactes.

Est-ce utile même en randonnée ?
Tout à fait, surtout pour les pauses longues ou les repas en bivouac.

Peut-on s’asseoir sur un sac à dos ?
Oui, mais ce n’est pas stable ni bon pour le dos sur la durée.